Pourquoi les données seules ne suffisent pas
Le bâtiment moderne est un écosystème numérique complexe. Chaque jour, les équipes de gestion doivent traiter des flux d’informations provenant des systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB), des capteurs IoT, des logiciels de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO), des tableaux de bord énergétiques et des maquettes BIM.
Chacune de ces plateformes génère des informations précieuses — mais chacune parle aussi son propre langage. Des conventions de nommage différentes, des hiérarchies variées et des formats de données incompatibles créent des silos qui compliquent la collaboration. Plutôt que de renforcer les capacités des gestionnaires de site, cela engendre fragmentation, doublons et, trop souvent, incertitude.
Dans ce contexte, une donnée n’a de valeur que si elle est compréhensible, interopérable et réutilisable. Sans ces qualités, même les bâtiments les plus avancés risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel.
La pièce manquante : un référentiel de données universel
Chez Akila, nous sommes confrontés à ce défi chaque jour. Les gestionnaires de site n’ont pas seulement besoin d’accéder aux données — ils ont besoin d’un moyen fiable pour les connecter et les interpréter entre différents systèmes, fournisseurs et types d’équipements.
La solution, c’est un référentiel de données universel : un cadre standardisé qui aligne toutes les données entrantes sur une structure commune. En cartographiant chaque source — qu’il s’agisse de journaux d’équipements, de données de localisation ou d’ordres de travail — sur ce référentiel partagé, les bâtiments bénéficient d’une vue d’ensemble cohérente de leurs opérations.
Ce que cela permet
Une fois ce référentiel en place, les silos de données disparaissent et des connexions utiles émergent :
- Une source unique de vérité pour toutes les données liées aux actifs et aux opérations, éliminant doublons et incohérences.
- Une intégration fluide entre les systèmes, qu’il s’agisse de gestion technique, de suivi énergétique ou de reporting RSE.
- Des informations exploitables grâce à l’IA et à la visualisation en jumeau numérique, pour une prise de décision plus rapide et plus intelligente.
En résumé, les référentiels universels ne sont pas seulement une question de compatibilité technique — ils créent de la clarté et instaurent la confiance dans les données bâtimentaires.
Des silos aux systèmes
Les enjeux dépassent largement la simple infrastructure informatique. Un référentiel bien structuré devient la colonne vertébrale de bâtiments véritablement intelligents, connectés et prêts pour l’avenir.
Quand toutes les équipes s’appuient sur la même base de données, la collaboration devient plus efficace. La performance énergétique peut être directement liée aux stratégies de maintenance. Les indicateurs de durabilité peuvent être suivis aux côtés des prévisions budgétaires. Et les décisions opérationnelles peuvent être prises en toute confiance, car elles reposent sur des informations fiables et unifiées.
Des données intelligentes comme nouveau standard
À mesure que l’environnement bâti se complexifie, la valeur des référentiels universels ne fera que croître. Ils fournissent la structure nécessaire pour que les bâtiments évoluent en phase avec les technologies émergentes, des analyses pilotées par l’IA aux jumeaux numériques immersifs.
Il est temps d’en finir avec les silos fragmentés et d’adopter des systèmes intégrés.
Il est temps de faire des structures de données intelligentes la norme des bâtiments intelligents.